Journal d'un frustré sexuel

Chapitre 3 : les nouvelles règles et la première semaine

Les 2 dernières semaines de décembre se sont passées sans nouveauté. Si ce n’est que Sandrine et Raymond allaient coucher ensemble.

Je n’entendais rien et de plus rien dans leurs attitudes journalières ne me faisait penser qu’ils étaient amants.

Pour le réveillon de l’an 2000, Sandrine et moi sommes allés faire le réveillon dans notre famille.

Je retrouvais Sandrine comme avant, aimante, rieuse (quelle comédienne quand même). Mais j’étais heureux.

Elle m’offrit comme promis une dernière nuit d’amour. Elle me suça et me laissa la pénétrer non sans m’avoir demandé de porter un préservatif.

Je l’ai fait car cela faisait quand même plus d’un mois que je ne l’avais plus vu nue et que je ne voulais pas aller vers une dispute et gâcher ce moment pour une capote.

Le lendemain retour chez nous, Raymond était déjà rentré.

Les valises à peine ranger que Sandrine me dit « je vais prendre un bain, va discuter avec Raymond »

Je rejoins Raymond dans le salon, il tiens à la main une lettre et me dit : « voilà nous y sommes, tu voulais savoir comment nous allions nous organiser maintenant et bien voici une lettre que Sandrine et moi avons rédigé pour toi. Tu la lis et tu reviens me voir après. »

Je prends la lettre avec appréhension, elle est écrite par Raymond et je commence ma lecture :

« Lilian,

J’ai rédigé cette lettre en accord avec Sandrine et tu dois savoir pourquoi nous avons voulu te mettre les règles de vie qui vont suivre.

J’ai convaincu Sandrine qu’elle devait devenir une femme plus sexy, plus sensuelle enfin plus épanouie sexuellement, une femme qui n’a pas honte de son corps et qui en retire du plaisir.

Ce plaisir que tu n’as pas su ou pu lui procurer.

C’est pourquoi j’ai prévu pour Sandrine une sorte de formation de 6 mois pour l’emmener vers cet état de sensualité.

Chaque semaine, elle franchira un cap. Elle n’en connaît pas les étapes, elle veut le découvrir au fur et à mesure.

J’irais progressivement mais je peux te dire qu’elle deviendra une amante extraordinaire et une femme sexuellement comblée.

Nous avons donc décidé qu’à partir de demain et jusqu’à la fin de ces 6 mois :

• nous allons nous comporter comme mari et femme devant toi
• tu ne devras pas avoir ni de gestes déplacés, ni de mots tendres (comme ma chérie, mon amour…)  envers Sandrine
• tu devras devant des personnes inconnues du cercle d’amis et familiale me présenter comme le mari de Sandrine et comme ton ex-femme pour Sandrine
• tu ne devras l’embrasser que sur les joues
• tu ne pourras plus la voir nue
• tu ne devras pas te masturber sans notre avis
• tu ne devras plus voir de sexe à la télévision ou sur Internet (j’ai installé un filtre parental sur ton ordinateur)
• tu devras toujours laisser ouvert les portes de ta chambre et de la salle de bain pour que nous puissions éventuellement te surprendre

Tu seras frustré, c’est vrai mais chaque fin de semaine Sandrine viendra te voir et te raconter sa semaine. Tu pourras lui poser toutes les questions que tu veux et elle y répondra. A la fin de son récit, elle te masturbera dans un préservatif en te laissant imaginer sa semaine.

Tu deviendras sa confidente, sa meilleure amie.

Nous insistons sur le fait que toute masturbation de ta part est interdite (nous allons te faire confiance), si jamais nous apprenons que tu n’as pas respecté cette règle, nous mettrons fin à ce ménage à trois.

Je pense que cette situation nous permettra à tous les trois d’y trouver son plaisir. »

Suivent les signatures de Raymond et de Sandrine.

Avec une certaine hésitation,  je rappelle Raymond et je lui dis que j’accepte.

Il me dit : « j’en étais sûr, tu verras tu ne le regretteras pas, tu n’as plus qu’à signer toi aussi cette lettre après y avoir inscrit lu et approuvé »

Je le fais et je rends la lettre à Raymond. Celui-ci me dit :

« Une dernière chose, nous voudrions que tu recopies ce brouillon, c’est au cas où tu voudrais mettre fin à cette situation pour protéger Sandrine et que tu voudrais divorcer »

Je lis le brouillon :

« Je soussigné Lilian Martin déclare avoir demandé à ma femme Sandrine de prendre un amant afin de continuer notre vie commune.

Je suis devenu en effet incapable d’avoir une sexualité satisfaisante pour ma femme à cause de problèmes d’érection et d’éjaculation précoce »

Il a pensé à tout, mais je le recopie, le signe et lui rends.

Voilà c’est fait, ma femme ne m’appartient plus.

Semaine 1

Durant cette première semaine, je ne vois pas de changement dans l’attitude de Sandrine. Il faut dire que le soir je rentre après elle et que le matin soit je pars avant elle ou après elle. Nous nous voyons que le soir.

Par contre, ils ne se cachent plus le soir pour s’embrasser sur la bouche ou se tenir la main soit dans le canapé, soit pour aller se coucher. Fréquemment, Raymond lui tapote les fesses et même je le vois lui caresser les cuisses très haut dans le canapé lorsque nous regardons la télévision ensemble le soir.

Il doit le faire exprès même si cela semble naturel. 

Cela me fait bizarre mais en même temps cela m’excite, vivement la fin de semaine pour qu’elle me raconte ses turpitudes.

Le dimanche soir arrive, et vers 22h30 Sandrine me dit : « Lilian, va te préparer, j’arrive »

Je file donc dans ma chambre, me mets nu, prends une capote et me couche sur le lit.

Elle me fait bien patienter 15 minutes et elle arrive avec son ordinateur portable, j’ai déjà une demi érection.

Elle me regarde et sourit.

« Dis donc tu es déjà excité. Bon allez je te raconte ma semaine mais tu ne te touches pas, d’accord ? »

Je hoche la tête pour lui dire oui.

Elle commence :

« Raymond a décidé que cette semaine je devais m’habiller sexy pour aller au travail. Il m’a donc choisi mes tenues que je devais porter tous les jours. Nous avons aussi été acheté des sous-vêtements et des tenues sexy lundi soir. Je peux te dire que j’ai fait impression au boulôt et que mes collègues doivent se demander pourquoi un tel changement. Mais je trouve cela très agréable. Je vais te montrer mes tenues pour que tu puisses imaginer :

• lundi  sand0006.jpg  : assez sage, un petit peu ingénue
• mardi  sand0007.jpg  : je te rassure, j’ai refermé les boutons de mon chemisier avant de partir au travail
• mercredi  sand0008.jpg  : la jupe était vraiment très courte, je devais faire attention en m’asseyant
• jeudi  sand0009.jpg  : pareil pour que mercredi c’est très court mais cela m’a amusé d’attirer les regards quand je suis allée retrouver Raymond pour déjeuner
• Vendredi sand0010.jpg  :  là j’ai dû garder ma veste toute la journée. Raymond m’a accompagné sur le quai de la gare pour faire cette photo que je trouve très sensuelle tu ne trouves pas ? »

Je bande à en avoir mal, j’ai envie de me branler. Elle regarde mon sexe « pas la peine de me répondre je le vois bien »  et elle se mets à rire.

« Bon je continue, voici la tenue de samedi pour aller faire du shopping   sand0011.jpg  , celle-là était vraiment trop courte. Heureusement que Raymond était avec moi parce que je ne serais jamais sortie seule habillée comme cela. De plus la robe remontait tout le temps lorsque je marchais, je ne te dis pas les regards des hommes. »

Je me l’imagine, elle était habillée comme une pute. Mais elle reprend :

« Je t’ai gardé le meilleur pour la fin. Dimanche dernier Raymond m’a épilé complètement pubis, sexe, anus et les aisselles »

Voyant mon regard stupéfait, elle rajoute :

« Je sais que je n’ai jamais voulu le faire pour toi. Mais j’ai eu tord. C’est dommage que tu ne peux pas le voir mais c’est très joli et surtout cela me fait des sensations nouvelles au toucher, c’est très excitant. Voilà ma semaine, tu as des questions ? »

Je suis abasourdi, elle prend le préservatif, me le met et commence doucement à me branler.

Je luis dis « une seule, pourquoi fais tu cela ? »

Elle accélère les va et viens et me dis « parce que cela fait plaisir à Raymond et que cela m’excite. Je n’ai jamais eu d’orgasmes aussi intense avec ses jeux et Raymond est un formidable amant, endurant et il est capable de me faire l’amour tous les jours avec toujours la même vigueur… »

Elle n’a pas le temps de finir sa phrase que je jouis d’une force dans la capote.

Je suis vidé physiquement et mentalement. Elle m’embrasse sur la joue et me dit « je te laisse t’essuyer et de jeter la capote. Bonne nuit et fais de beaux rêves »

Je m’endors paisiblement en pensant vivement la fin de la semaine prochaine.

(A suivre)