Le cocu, sa femme et son amant
Histoire romancée avec des faits réels dans le chapitre 1
Présentation des protagonistes au début de l’histoire en 1999
- moi Lilian le mari depuis 7 ans, 31ans, 1m63 pour 68 kg, cadre commercial, grassouillet, lassé par le travail
- elle, Sandrine l’épouse, 29 ans, 1m64 pour 54 kg, assistante sociale, sportive,brune, 85c
- lui, Raymond l’amant, 61 ans, 1m72 pour 65 kg, retraité, sportif
Chapitre 1 : le cocu se découvre
Le lundi 06 décembre 1999, mon monde s’écroule, en rentrant déjeuner, je tombe par hasard (mais cela était il vraiment du hasard ?) sur une lettre adressée à sa mère sous le meuble de l’entrée qui ne me laisse aucune hésitation sur le fait que ma femme Sandrine me trompe ou m’a trompé.
Je prends mon téléphone et je l’appelle à son travail :
Moi « Sandrine, j‘ai trouvé ta lettre, il va falloir que nous ayons une conversation ce soir »
Elle sans se démonter « Pas de problème, à ce soir » et elle raccroche.
Me voilà bien, tout un après-midi de boulot à penser à cette découverte :
- elle n’a même pas demandé quelle lettre, donc elle voulait que je la trouve
- elle n’a pas voulu s’expliquer puisqu’elle a raccroché le téléphone rapidement
- mais avec qui m’a-t-elle trompée ?
19h00 je quitte mon travail encore ½ heures et je saurais.
Je rentre, elle m’attend dans le salon, je m’assis face à elle :
Moi « m’as-tu trompé ? »
Elle « oui »
Moi « avec qui ? »
Elle « cela ne t’apportera rien que je te le dise »
Moi « mais alors pourquoi ? »
Elle « cela fait très longtemps que tu me négliges, tu n’as rien envie de faire le week-end, nous ne faisons plus rien ensemble et »
Moi « je suis crevé après mon travail, tu le sais bien »
Elle « et j’ai trouvé quelqu’un qui partage mes envies, qui s’occupe de moi »
Moi « c’est qui ce fumier ? »
Elle « tu vois tu ne comprends rien »
Et là un déclic se produit
Moi « c’est Raymond, n’est ce pas ?
Elle « oui »
Raymond c’est notre prof de natation que nous avions rencontré lorsque nous nous sommes décidés trois ans plus tôt à faire un sport en commun, déjà pour se retrouver.
Au fil du temps, nous avions sympathisé et depuis il venait manger régulièrement à la maison puisqu’il était séparé de sa femme.
Nous étions même parti tous les trois en vacances une semaine en excursion en Bretagne en septembre 1998.
Il était devenu un véritable ami.
Après quelques minutes à digérer cette découverte, je reprends la conversation :
Moi « il est toujours ton amant »
Elle « oui »
Moi « depuis combien de temps, cela dure ? »
Elle « presque 18 mois »
Moi « et cela a commencé comment ? »
Elle « au début j’avais besoin que quelqu’un m’écoute et comme tu n’étais jamais disponible, distant à cause de ton travail, alors que lui, il m’a écouté lors des séances à la piscine. Puis il m’a conseillé sur certains choix de notre vie commune et sur ma vie professionnelle, nous sommes devenus très proche, ensuite il m’a converti à pratiquer le vélo pour me défouler. Je l’avais dans la peau surtout mentalement et quand il a essayé de m’embrasser, je me suis laissée faire parce que j’ai eu peur de ne plus le revoir. »
Je comprenais maintenant pourquoi lors de nos vacances communes, il n’avait réservé qu’une chambre pour nous trois au motif que cela ferait moins cher pour tous les trois. La sortie dominicale du matin en vélo entre eux devait être écourtée pour pouvoir faire leurs cochonneries avant que Sandrine ne rentre. Et les séances à la piscine où elle lui donnait un coup de main en plus de notre séance commune, Raymond devait être content (tu parles d’un coup de main plutôt un coup de langue ou un coup de reins).
Moi « et la première fois c’était où ? »
Elle « dans sa voiture mais j’avais tellement honte que j’en ai pleuré après. Il m’a calmé et puis comme j’avais peur qu’il ne veuille plus me revoir j’ai encore cédé plus tard ensuite l’engrenage était lancé »
Et là nouveau flash, je comprenais pourquoi nous ne faisions plus l’amour qu’1 fois par semaine et encore, elle avait sa dose. Je trouvais qu’elle me suçait différemment, et pour cause elle s’entraînait régulièrement et avec son expérience il devait lui prodiguer des conseils qu’elle mettait en pratique. Depuis au moins trois mois, elle prenait une douche chez lui avant de revenir le dimanche matin de son excursion en vélo soit disant à cause de la transpiration des quelques 50km qu’ils faisaient ensemble (c’était surtout pour les traces de spermes). Que j’ai pu être naïf et con pour ne rien voir…
J’avais ma dose, j’ai dormi sur le canapé (enfin dormir c’est un grand mot), elle est partie se coucher dans la chambre.
Que faire divorcer ou lui pardonner, ce fut mon dilemme pendant cette nuit là.
Elle travaillant le matin de bonne heure je ne l’ai revu que le mardi soir.
Moi « Sandrine, je suis prêt à changer et à te pardonner mais je veux que tu ne revois plus jamais Raymond, nous changeons de club de natation et nous repartons ensemble, es tu d’accord ? »
Après quelques minutes de silence :
Elle « non, je peux pas ne plus le revoir, j’ai besoin de lui mentalement et physiquement. Je sais que c’est dur pour toi mais je ne peux pas faire autrement. Je pense que nous ferions mieux de nous séparer »
Nouveau coup de massue sur la tête, j’étais prêt à lui pardonner et à repartir ensemble mais elle ne peut pas s’en passer. Retour dans le canapé avec mes pensées sombres. Que faire se séparer et donc laisser la place à Raymond auprès d’elle sans combattre ou chercher un compromis avec l’espoir de la reconquérir.
Au réveil du mercredi, j’étais crevé avant d’aller au travail, elle comme à son habitude était déjà partie et je n’avais pas encore pris ma décision. La journée fut galère. Je rentrais le soir avant qu’elle ne parte à la piscine pour la séance hebdomadaire et je savais qu’elle allait le retrouver.
Moi « puisque tu ne veux pas ne plus revoir Raymond, voilà ce que je te propose : nous restons ensemble et je vais changer mon attitude envers toi, je serais plus présent et davantage à ton écoute et …………………………………………………..tu continues à voir Raymond mais il vient vivre ici, la maison est grande et ainsi plus de mensonges entre nous. »
Voilà je me suis lancé, je vais perdre ma dignité d’homme mais je pourrais le combattre de l’intérieur et la reconquérir, je ne veux surtout pas me retrouver seul alors qu’elle sera avec lui. Elle pourra voir que la vie au quotidien avec lui sera différente que son rôle d’amant
Sandrine est stupéfaite, cela se voit sur son visage, elle ne s’y attendait pas et oui je peux la surprendre moi aussi.
Elle « non ce n’est pas possible, comment peut-on vivre comme cela ? »
Moi « si nous nous organisons bien, c’est possible »
Elle « avec ton caractère il va y avoir des tensions insupportables et que vont dire notre famille, nos voisins et nos connaissances, non c’est pas possible. »
Moi «pour nos voisins et nos connaissances, on s’en fout, c’est notre vie. Pour nos familles on n’est pas obligé de leur dire, ils sont loin. Enfin concernant mon caractère je te promets qu’il n’y aura pas de tensions dans cette maison et si c’était le cas je te promets de partir et on se séparera. »
Elle « non c’est impossible et……. »
Moi « Sandrine, écoutes ! Ce soir à la piscine tu en parles à Raymond et tu lui dis de m’appeler demain sur mon portable pour convenir d’une heure afin d’en discuter à la brasserie en bas de la rue puisque je ne travaille pas. C’est d’accord ? »
Elle « oui mais il ne sera pas d’accord….. »
Moi « il faut qu’il m’appelle demain et qu’on discute ensemble, tu me dois bien cela »
Elle est partie à son cours de natation avec un air de ne plus savoir où elle habite et moi je suis resté pour dormir un peu toujours sur le canapé (l’esprit un peu plus soulagé même si c’est loin d’être gagné). Enfin je verrais demain, il faut que j’arrive à le persuader d’accepter ma proposition.
Jeudi matin je me réveille avant que Sandrine ne parte travailler
Moi « alors vous en avez discuté »
Elle « oui il t’appellera ce matin mais il est comme moi très surpris de ta proposition »
Je la remercie et avant qu’elle ne parte je l’embrasse sur la joue (le premier baiser depuis lundi). Elle est encore surprise et elle s’en va travailler.
J’attends nerveusement son appel et à 10h30 mon téléphone sonne.
Moi « allo »
Lui « c’est Raymond, Sandrine m’a dit que tu voulais me parler »
Moi « oui, à 15h00 à la brasserie, d’accord ? »
Lui « d’accord à 15h00 »
Et je raccroche, j’ai parlé d’un ton très sec, il va falloir que je me calme.
14h55 je suis devant la brasserie, j’appréhende. 15h00 il arrive, me tend sa main que je refuse de serrer. Nous entrons, nous commandons deux bières et je me lance :
Moi « Sandrine t’a parlé de ma proposition »
Lui « oui et je suis perplexe, je ne comprends pas bien »
Moi « c’est simple, je ne veux pas la perdre, malgré tout ce qui s’est passé entre vous je l’aime encore »
Lui « cela va être ingérable entre nous trois »
Moi « non c’est possible, je suis près à faire énormément de concessions pour que cela marche »
Lui « et comment tu vois les choses »
Moi « tu gardes ton appart mais tu viens vivre chez nous, nous avons une chambre d’amis, Sandrine peut se partager la semaine entre nous deux, nous continuons à faire nos activités comme avant, nous faisons comme avant entre nous deux. Je ne te ferais aucun reproche »
Lui « cela risque de faire bizarre »
Moi « oui sûrement au début, le temps que cela se met en place et puis après nous allons trouver cela tout à fait normal »
Lui « je suis septique »
Moi « bon écoute si cela ne fonctionne pas tu retournes à ton appartement et moi et Sandrine nous nous séparions, que risques tu ? »
Lui « rien mais ……….»
Moi « j’ai besoin de toi pour que Sandrine accepte. Si toi tu es d’accord et que tu lui demandes d’accepter cette proposition de ménage à trois, elle le fera pour toi. Et pour te prouver que ma proposition est viable, je te le redis, je suis prêt à te faire beaucoup de concessions »
Lui « il faut que je réfléchisse. Demain on se revoie ici à 19h30 et je te donnerais ma décision. Entre temps j’aurais vu Sandrine pour lui dire ma décision et en discuter avec elle »
Il se lève, nous sortons de la brasserie et cette fois c’est moi qui lui temps la main pour lui dire au revoir, il l’accepte.
Le soir Sandrine me demande comment cela s’est passé avec Raymond (comme si il ne lui avait pas téléphoné après notre entrevue), gentiment je lui relate donc notre discussion. Vivement demain soir.
Vendredi difficile d’être concentré au travail. 19h30 j’arrive à la brasserie directement du boulot. Raymond est déjà là et surprise Sandrine aussi, assise à coté de lui. Je ressens une drôle de sensation à les voir tous les 2 ensembles mais bon il va peut être falloir que je m’habitue.
Il me tend sa main et cette fois je l’accepte, je fais une bise sur la joue de Sandrine et je m’assois.
Moi « alors qu’avez-vous décidé »
Lui « nous allons faire un essai ensemble tous les trois mais nous tenons à te dire que si cela dégénère je repars illico à mon appartement et Sandrine te quitte »
Intérieurement je suis soulagé mais je ne laisse rien paraître
Moi « je suis d’accord »
Lui « bien, j’ai discuté avec Sandrine pour l’organisation de notre ménage à trois, elle dormira tous les lundis, mardis et mercredis avec toi dans la chambre d’ami. Et donc les jeudis, vendredis, samedis et dimanche avec moi dans votre chambre enfin dans ma chambre maintenant. J’apporterais mes valises demain, Sandrine viendra m’aider à déménager et à m’installer puisque tu travailles, pas d’objection ? »
Moi « non »
Cela commençait bien, à moi la chambre d’amis et les 3 premiers jours de la semaine, à lui les autres jours et le week-end avec elle mais je ne pouvais rien dire d’autre. Je l’avais voulu.
Ma reconquête de Sandrine allait pouvoir commencer mais rien ne se passa comme prévu………..
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